La problématique de la prostitution étudiante a refait surface suite à la campagne publicitaire déclenchée fin septembre 2017 : « Hey les étudiantes ! Améliorez votre style de vie, sortez avec un sugar daddy » proposant aux étudiantes de rencontrer sur Internet un « daddy », un homme mûr, fortuné et intéressé par la compagnie de jeunes femmes.
Quand une affiche montrant une jeune femme dénudée, une « sugar baby », se dévoiler aux alentours de l’ULB, le public s’agite, la question des droits humains est posée, on réclame de dissimuler cette publicité à l’abri des regards. Elle rappelle soudain à la population que oui, des étudiantes qui se prostituent, ça existe. En effet, on estime que plus de 6000 étudiantes belges sont des « sugar babies », si on en croit le site de rencontre spécialisé RichMeetBeautiful.